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art on paper
Du jeudi 2 mars au dimanche 5 mars 2017
Vernissage le jeudi 2 mars à 18h00
Atelier-Galerie A.Piroir a le plaisir d’avoir participer à Art on Paper, Pier 36 New York
stella pace
Du mardi 14 février au samedi 18 mars 2017
Vernissage le jeudi 16 février à 17h30
Exposition habiter le monde
Notes de Gabrielle Desgagné-Duclos
Visible un mois durant à partir de février 2017, Habiter le monde constitue pour la sculpteur, peintre et graveur Stella Pace une seconde occasion depuis l’exposition Têtes en devenir (2009) de présenter son travail en estampe à l’Atelier-Galerie A. Piroir. L’artiste y propose un corpus inédit qui regroupe deux œuvres grand format — une longue frise monochromatique noire sur papier japon et un dessin au bâton à l’huile et crayon de plomb — ainsi qu’un diptyque mélangeant estampe, collage et peinture et plusieurs pièces d’une série de petites collagraphies et pastel gras sur papier noir.
À huit étages au-dessus de la rue, bien en retrait du mouvement qui anime les espaces de diffusion situés en bas, avenues Casgrain et de Gaspé, l’Atelier-Galerie A. Piroir offre aux artistes en estampe actuelle un cadre unique d’exposition. Accrochées dans l’espace même de travail des maîtres graveurs et des artistes qui fréquentent l’atelier, les œuvres s’y regardent en contexte, dans un côtoiement bienvenu avec les presses. Lieu de création et d’apprentissage, l’Atelier-Galerie est avant tout un espace vivant, habité, qui incarne bien l’approche artistique de Stella Pace, à l’opposé de la culture des apparences, honnête, ancré dans le faire et le senti.
L’exposition donne à voir le développement récent du travail sur papier de Stella Pace, qui paraît s’accomplir en cohérence avec sa production sculpturale antérieure, fortement marquée par la série sur bases de béton Peoples (2000-2015). Par la répétition d’un motif — le plus souvent forme humaine — à chaque fois singularisé par son exécution automatiste, l’effet d’accumulation expose, pour ainsi dire, la condition individuelle de l’existence humaine. Accomplissant son travail plastique par séries, l’artiste accumule, sélectionne, reprend et retravaille les motifs, les idées, les techniques ou les œuvres elles-mêmes, réalisant de la sorte une œuvre-trace où les pièces transpirent l’énergie investie dans leur création.
Depuis une dizaine d’années, le travail que Stella Pace consacre à l’estampe, bien qu’il s’accompagne du ralentissement de sa production en sculpture, conserve cet intérêt pour les méthodes déjà employées du collage et de l’assemblage. L’artiste approche couramment l’élément d’impression comme une œuvre en soi (et l’expose parfois comme telle, avec ou sans altération). Ses tirages, quant à eux, surtout des éditions limitées, sont le plus souvent appelés à devenir la matière de base pour un nouveau travail de construction, pictural ou installatif. Ainsi, l’impression est loin d’être une finalité pour Stella Pace, qui place le processus même de l’estampe au centre d’une exploration sculpturale.
Récemment, une résidence de formation à l’Atelier Graff lui a aussi donné envie d’investiguer davantage les possibilités du numérique — ce dont témoigne l’œuvre Un monde en soi (2016), une composition numérique réalisée en collaboration avec Claude Fortaich et imprimée en un seul exemplaire sur papier d’Arches. Fruit d’un travail considérable, l’œuvre réunit, dans une grille de plus de deux mètres de longueur, 154 estampes individuelles représentants des visages sombres, sur lesquels l’artiste est intervenue au bâton à l’huile rouge écarlate comme pour les annoter, en souligner les traits d’expression ou en matérialiser la force vitale1.
Hypnotique, Un monde en soi découle d’une approche plus systématique de la composition all over, plus méthodique que ce à quoi l’artiste nous a surtout habitué, à l’exemple du grand dessin Oppression exposé chez Piroir. Ces deux œuvres, grille ordonnée et réseau de lignes chaotique, engagent cependant à une conception de l’espace semblable, qui n’est pas sans rappeler les compositions plurifocales de Jean Dubuffet (1901-1985) — un plasticien que l’artiste affectionne et dont l’œuvre tardive s’organise en phases selon un traitement de plus en plus nihiliste de l’espace de représentation, avec les « psycho-sites », les « sites aléatoires », les « mires » et les « non-lieux ».
Qu’ils évoluent dans un espace monochromatique noir, flottent sur le blanc du papier sali par les essuyages de la plaque d’impression, ou dans un enchevêtrement de lignes qui rapproche dans une même image des scènes éloignées, les personnages de Stella Pace habitent des paysages évanescents, emplis des vertiges que nous y projetons. Ces « réfugiés » appartiennent au monde et le monde fait partie d’eux ; lorsqu’ils ne sont pas carrément construits de béton, de fer et de paille, ils ont sur papier cette même apparence d’être faits de la matière du monde, d’être formés de la terre.
Dans un langage plastique toujours empreint de primitivisme, Habiter le monde permet à Stella Pace de poursuivre sa méditation autour de la figure humaine et de la thématique migratoire, en ajoutant à son lexique iconographique l’image de la maison — motif nouveau qui fait ici une apparition toute naturelle. Rappelant les constructions traditionnelles des civilisations anciennes, le carré simple de chacune est un univers clos à quatre dimensions, modelé à l’image de celui qui y a vécu. Aussi distinctes les unes des autres que les êtres traversant les paysages incertains de ses œuvres, ces maisons incarnent la fixation spatiale, l’ancrage ; le refuge que l’on a dû abandonner et qu’il nous faut retrouver afin de quitter l’errance et habiter le monde.
1 Simultanément à l’exposition chez Piroir, Un monde en soi et quelques autres pièces récentes sont exposées au centre d’artistes en art imprimé Zocalo. Membre associée de Zocalo, Stella Pace y a effectué un séjour de résidence en 2012. Elle a depuis participé à plusieurs expositions collectives du centre, ainsi qu’à deux projets de livres d’artistes.
codex
Du samedi 5 février au mercredi 8 février 2017
Vernissage le samedi 5 février 17h30
Atelier-Galerie A.Piroir a le plaisir de participer à la 6e biennal de Codex, foire et symposium sur le livre d’art à Richmond, Californie.
Petits formats
Du mardi 22 novembre au samedi 24 décembre 2016
Vernissage le vendredi 25 novembre à 17h30
Sélection de petits formats par l’Atelier-Galerie A.Piroir.
Art toronto
Du vendredi 28 octobre au lundi 31 octobre 2016
Vernissage le jeudi 27 octobre à 17h30
Atelier-Galerie A.Piroir a eu plaisir de participer à Art Toronto 2016. Nous étions au kiosque A47.
Hélène latulippe
Du mardi 6 septembre au samedi 15 octobre 2016
Vernissage le jeudi 8 septembre à 17h30
Dans le cadre du partenariat avec la Biennale internationale d’estampe contemporaine de Trois-Rivières (BIECTR), l’Atelier-Galerie A. Piroir a l’honneur d’accueillir l’artiste québécoise Hélène Latulippe pour une résidence d’artiste et une exposition solo.
Exposition Portées d’ombres ii
Sélectionnée parmi les artistes exposant à la 9ème édition de la BIEC, Madame Latulippe est invitée à présenter une exposition individuelle qui se tiendra du 6 septembre au 15 octobre 2016. À la suite de sa résidence d’artiste effectuée en mai 2016, cette exposition permettra au public montréalais de découvrir un corpus plus complet de l’artiste tout en contribuant à la visibilité de la BIECTR.
Son exploration constante des limites de l’estampe, ses mariages de différents matériaux, textile, papier et la qualité de ses installations, ont déterminé notre choix de l’artiste Hélène Latulippe. Cet évènement s’inscrit bien dans les objectifs communs de la BIECTR et de l’AGAP de promouvoir le renouvellement et le développement de l’estampe contemporaine.
michel savage
Du mardi 2 août au samedi 3 septembre 2016
Vernissage le jeudi 4 août à 17h30
Exposition Signes de l'étant
Bio abrégée
«La pratique de l’art chez Michel Savage, agirait donc à la façon d’un dévidoir sur lequel s’enroule toutes les expériences emmagasinées. À une seconde près… un fil se rompt… un incident engendre la rupture… le bris d’un cycle délimité modifie alors la teneur des choses et facilite l’émergence, image après image, d’une irrépressible nécessité de dire».
Extrait tiré d’un article intitulé : Dans l’interstice du travail de l’œuvre, Hélène Poiré, Liaison, no. 98, 1998, p. 26-28.
Michel Savage est diplômé du Département des arts visuels de l’Université d’Ottawa où il a étudié la peinture avec Edmund Alleyn et Richard Gorman de 1972 à 1976. En 1982, il voyage, étudie et expose en Espagne où il fait la rencontre du peintre catalan, Antoni Tàpies à son atelier de Campins. Son travail de création visuelle suit un parcours en faveur d’une poésie symboliste de l’image. À travers une exploration phénoménologique de l’abstraction des formes et de la couleur, l’artiste vise le plus court chemin entre l’émotion et le signe.
Depuis 1975, le peintre a tenu de nombreuses expositions dans les galeries ainsi que dans plusieurs institutions académiques et culturelles. Il vit et travaille à Montréal depuis 1983.
Louis-Pierre Bougie
Du mardi 14 juin au samedi 30 juillet 2016
Vernissage le vendredi 17 juin à 17h30
Exposition Estampes de 1972 à 1994
Bio abrégée
Louis-Pierre Bougie est né à Trois-Rivières en 1946, il vit et travaille à Montréal. Après des études en gravure à L’école des Beaux-Arts de Montréal, Bougie complète sa formation dans plusieurs ateliers, notamment en France à l’Atelier Champfleury où il apprend les techniques de lithographie et chez Lacourière et Frélault où il travaille pendant plus de quinze ans et se spécialise en taille douce et en eau forte. Pendant plusieurs années, il effectue des séjours de travail et d'étude en France, au Portugal, en Pologne, en Irlande, en Finlande et à New York. Il est l’un des membres fondateurs de l’Atelier Circulaire, acteur important de la gravure au Québec. Ses œuvres sont régulièrement exposées dans des galeries canadiennes, américaines et européennes et font partie de plusieurs collections publiques et privées notamment au Québec, au Canada, aux États-Unis et en France.
françois morelli
Du mardi 26 avril au samedi 11 juin 2016
Vernissage le jeudi 28 avril à 17h30
Bio abrégée
François Morelli est né à Montréal. En 1975 il termine un BFA à l’université Concordia en dessin. Entre 1975 et 1981 il travaille comme cartographe, graphiste et cuisinier. Il habite la région New York aise de 1981 à 1991 et reçoit un MFA en installation et performance de l’université Rutgers en 1983. Il enseigne depuis 1980, a été récipiendaire de nombreuses subventions et expose régulièrement depuis 1976. Il est professeur à l’Université Concordia depuis 1996 et fait partie de la Galerie Joyce Yahouda depuis 2006. En 1993 il recevait le prix d'Excellence de la Biennale de dessin et d'estompe d'Alma, et en 2007 le Prix Louis Comtois du Conseil des arts de la Ville de Montréal
Il poursuit une démarche polyvalente (en dessein, estampe, installation, performance et sculpture) marquée par un questionnement soutenu quant au statut de l'objet à l'intérieur des processus de création et de la perception de l'oeuvre. Il s'intéresse aux notions de passage, de circulation et de transformation. Pour lui l'oeuvre se fait souvent l'écho d'une action passée ou d'une intervention visant à traduire les rapports de l'artiste avec la société et les contextes.
DÉPARTEMENT D’IMPRESSION DE L’UNIVERSITÉ CONCORDIA
Du mardi 29 mars au samedi 9 avril 2016.
Vernissage jeudi 31 mars à 17h30.
EXPOSITION COLLECTIVE DES ÉTUDIANTS DU DÉPARTEMENT D’IMPRESSION DE L’UNIVERSITÉ CONCORDIA.
Les étudiants du groupe de l’université Concordia présentent le résultat des recherches effectuées dans le cadre d’un cours donné par Stephanie Russ aux étudiants en fin de baccalauréat.
Jovhanna RUTVANOWSKA
Du jeudi 11 février au samedi 26 mars 2016.
Vernissage jeudi 11 février à 17h30.
Exposition VUES DE L’ESPRIT - VUES DU CIEL
Il n’est pas si loin le temps où les artistes concevaient leurs œuvres en faisant une osmose profonde entre esthétique et éthique. Ainsi du rapport qu’entretient Rutvanowska dans ses propres expériences liées aux religions et aux procédés techniques – des thèmes abordés, des lieux investis (Abbaye) ou de sa dernière production : gravures et livre d’artiste, en collaboration avec des écrivains sur la thématique des Péchés capitaux…
C’est notamment la position esthétique de l’artiste Jovhanna Rutvanowska, comme on peut s’en rendre compte par sa peinture et la réflexion qu’elle a développé à partir de son expérience et de son oeuvre qui conjugue diverses techniques et divers supports -, une œuvre multidirectionnelle. Dans laquelle la sensualité et la poésie font totalement corps. Toute peinture véhicule des valeurs esthétiques et des images ancrées dans l’inconscient social qui contribuent à changer le regard du spectateur. L’esthétique permet de renouveler le champ de l’universalité des rapports des artistes aux formes de la cité.
Jovhanna Rutvanowska traverse ainsi tous ces courants à sa manière, en les réinterprétant à sa manière, en les actualisant, comme on peut s’en rendre compte.
« Nous cherchons l’ébauche du monde – cette ébauche c’est nous-mêmes. » Ecrivait Novalis.
Patrick Amine
Ecrivain- Auteur
Extrait de « RUTVANOWSKA - PEINDRE DES ETATS D’ESPRITS»
SÉLECTION de l’atelier-galerie A. piroir
Du mardi 3 novembre au samedi 19 décembre 2015.
Vernissage le jeudi 12 novembre 17h30.
À travers ses quarante ans de métier en tant que maître imprimeur et éditeur, il a acquis une expertise qui englobe tous les procédés en arts imprimés. À travers ses activités pédagogiques et son rôle de diffuseur, Alain Piroir, spécialiste en art imprimé, souhaite promouvoir l’estampe actuelle. Sa galerie offre au public l’occasion exceptionnelle de découvrir l'estampe actuelle dans son contexte de création. Les expositions sont présentées dans l’atelier, aux côtés des presses où le public pourra observer les imprimeurs et les artistes à l’oeuvre. On peut suivre la création d’une œuvre du début jusqu’à la fin. Depuis toujours son atelier est lieu de rencontre. Il aime partager sa passion et promouvoir l’art imprimé au Québec et ailleurs. Son engagement pour ce médium et pour l’art visuel sous-tend toute ma carrière de maître imprimeur.
En 1974, il obtient son diplôme national des Beaux-Arts en France. L’année suivante, il ouvre de son premier atelier personnel à Paris. En 1977, il se place en tant qu’éditeur d’estampes et de livres d’artiste en plus d’être imprimeur. 1995, il immigre au Québec et installe son atelier à Montréal. 2007, il inaugure sa galerie attenante à son atelier. En 2011, il crée le Prix Atelier-Galerie A.Piroir avec la Biennale Internationale d’Estampe Contemporaine deTrois-Rivières. Au cours de sa carrier, il a collaboré avec de nombreux artistes de renommée international: Roy Lichtenstein, Jean-Paul Riopelle, Man Ray, Max Ernst, Hans Bellmer, Zao Wou-ki, Roberto Sébastien Matta, Francis Bacon, René Laubiès, Francine Simonin, Gilles Juneau, Ed Pien, Harold Kunder, John Heward et Marc Séguin…
Lucie jolicoeur côté
Du mardi 15 septembre au samedi 24 octobre 2015.
Vernissage le jeudi 17 septembre 17h30.
Exposition jouer avec l’espace
« Mes œuvres offrent une visualisation des concepts sacré et profane, et concrétisent ma réflexion sur l’étroite relation entre les éléments spirituel et matériel de l’être humain. Une cohésion entre ces deux concepts se révèle pour moi incontournable, et je tente de l’exprimer visuellement, le sacré s’entremêlant avec le profane dans un ballet équilibré » L.J.C.
Bio abrégée
Peintre à l’origine, Lucie Jolicoeur Côté se voue à la gravure depuis 1990.
Elle explore ce médium au Centre Saidye Bronfman et à l’Atelier circulaire de Montréal, où elle possède son atelier. En 1992, elle participe à un stage de formation en eau-forte à l’Accademia Raffaëllo, à Urbino, en Italie.
Membre de ARPRIM et de l’Atelier circulaire depuis 1991, elle expose en solo et collectivement tant au Canada qu’au niveau international. La Bibliothèque nationale du Québec, le Conseil des arts de la ville de Montréal, et plusieurs entreprises dont La Banque Nationale, La Banque de Montréal, Gaz Métropolitain, Hydro-Québec, Loto-Québec et Ernst & Young comptent parmi ses collectionneurs.
studio p.m.
Du mardi 9 juin au samedi 18 juillet 2015.
Vernissage le vendredi 12 juin 17h30.
Exposition
J’ai commencé en tant qu’apprenti imprimeur à La Guilde graphique de Montréal en 1972. C’est à ce moment-là que le fils de James Houston, fondateur de l’atelier d’imprimerie de Cape Dorset (Territoires du Nord-Ouest) m’a invité à travailler dans le Nord. Je ne me sentais pas encore prêt en tant qu’imprimeur et graveur et je n'ai donc pas saisi l'opportunité. Mais l’idée de travailler dans le domaine artistique avec des Inuits m’était restée en tête. En 1994, après des années à exercer le métier d'imprimeur, une nouvelle occasion de travailler à Cape Dorset s’est présentée. À la demande de Terry Ryan, qui était alors le gérant de l’ouest Baffin Eskimo Co-op, je suis parti dans le Nord pour encourager les artistes inuits à la gravure. Travailler avec certains des plus grands artistes de notre époque était quelque chose d'exaltant et de très enrichissant. Cette opportunité a profondément touché ma carrière.
En dépit de tout cela, j’avais le sentiment que d’autres communautés inuites n’étaient pas entendues. En 1999, j’ai donc demandé et obtenu un financement du Fonds du millénaire du gouvernement du Canada pour organiser une série d’ateliers dans huit communautés réparties sur le Territoire du Nunavut. C’est devenu une magnifique aventure personnelle. Célébrer et contribuer de si près au développement et à la transmission de l'héritage par l'art de l'impression des autochtones du Nunavut était à la fois quelque chose d'intense et d'exigeant. Ce sont des moments forts avec des personnes incroyables, jeunes comme vieux, que je garderai toujours dans mon coeur.
La Collection présente est un ensemble de 8 de gravures, un des résultats de cette entreprise…
Foire ACPT – L’art contemporain pour tous
Du jeudi 23 avril au dimanche 26 avril 2015.
Atelier-Galerie A.Piroir a le plaisir de participer à la Foire ACPT – L’art contemporain pour tous à Montréal.
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pierre durette
Du mardi 21 avril au samedi 20 mai 2015.
Vernissage vendredi 1er mai à 17h30.
exposition They Live
Pour Pierre Durette la notion de civilisation est un élément fondamental dans sa recherche artistique. Il a été longtemps inspiré par les encyclopédies qui renferment les connaissances acquises par les sociétés à une époque précise. Durant les dernières années, il a approfondi ses recherches autour des idées de l’archivage, de l’histoire et de la mémoire. L’idée de l’encyclopédie a fait son chemin et son travail actuel rappelle les capsules temporelles où une sélection d’artéfacts est rassemblée pour un futur indéterminé.
L’exposition They live présentée à l’Atelier-Galerie Alain Piroir regroupe un corpus d’œuvres réalisé dernièrement lors de résidences en arts d’impression. Elles se veulent une incursion dans un univers iconographique où chaque oeuvre peut être à la fois un objet de culte et une nomenclature d’une société présente, mais lointaine. La conquête de Mars est le motif de cette production visuel. Il en découle un questionnement sur la pérennité de nos civilisations. L’exposition nous propose la vision d’une nouvelle terre promise tout en faisant ressortir le côté primitif de la fuite et du fantasme. Ce qui semble être à première vue des fictions visuelles se retrouve à la limite entre un passé fragmenté et un futur anticipé.
Bio abrégée
Originaire de Causapscal dans la vallée de la Matapédia. Pierre Durette vit et travaille à Montréal depuis 2002. En 2006, il obtient un Baccalauréat en arts visuels et médiatiques à l’UQAM. Semi-finaliste au concours de peinture RBC en 2009, il est récipiendaire de plusieurs prix et bourses durant sa carrière. II remporta entre autres; le Grand Prix Albert-Dumouchel, la bourse d’excellence Marcel Bellerive et la 3e place lors des 7e jeux de la francophonie à Nice en 2013. Ses œuvres ont été exposées au Musée d’art contemporain de Montréal, à la galerie The Power Plant à LE gallery à Toronto à Cuadro art gallery à Dubaï, ainsi que dans plusieurs centres d’artistes au Québec. Son travail fait partie de plusieurs collections tant privées que publiques à travers le Canada et à l’étranger.
DÉPARTEMENT D’IMPRESSION DE L’UNIVERSITÉ CONCORDIA
Du mardi 31 mars au samedi 11 avril 2015.
Vernissage vendredi 3 avril à 17h30.
EXPOSITION COLLECTIVE DES ÉTUDIANTS DU DÉPARTEMENT D’IMPRESSION DE L’UNIVERSITÉ CONCORDIA.
Les étudiants du groupe de l’université Concordia présentent le résultat des recherches effectuées dans le cadre d’un cours donné par Stephanie Russ aux étudiants en fin de baccalauréat.
albert dumouchel
Du mardi 3 février au samedi 21 mars 2015.
Vernissage le vendredi 6 février 17h30.
Bio abrégée
Albert Dumouchel, artiste peintre, graveur et professeur. Il est né à Salaberry de Valleyfield le 15 avril 1916 et est décédé à Saint-Antoine-sur-le-Richelieu le 17 janvier 1971.
Artiste autodidacte, il étudie les rudiments de la gravure avec James Lowe à Valleyfield. Il se perfectionnera plus tard en travaillant dans les plus grands ateliers parisiens tels Leblanc (eau-forte) et Desjobert (lithographie). Il enseignera le dessin au Séminaire de Valleyfield (1936-1949) puis le dessin et la gravure à l’École des Arts Graphiques de Montréal de 1942 à 1960. En 1945, à Montréal, il participe aux expériences de « cadavres exquis » avec Léon Bellefleur, Jean Benoit, Jean Léonard, Mimi Parent et Alfred Pellan. En 1947 et en 1949, il publie deux célèbres numéros des Ateliers d'arts graphiques, la revue de l'École des arts graphiques de Montréal. En 1948, il co-signe le manifeste du groupe « Prisme d'yeux ». Il collabore ensuite aux premiers numéros des Éditions Erta, de Roland Giguère. Entre 1949 et 1954, ses lithographies illustrent Faire naître, Les Nuits abat-jour et Les Armes blanches de Giguère. Celui-ci intéresse Dumouchel au mouvement Cobra et ses oeuvres sont publiées dans la Revue internationale de l'art expérimental - Cobra (1954), et dans Phases de l'art contemporain (1955), la revue publiée par le poète et critique surréaliste Édouard Jaguer.
Sa carrière d'enseignant en art à l'École des arts graphiques et à l'École des beaux-arts de Montréal (1959-1969) influencera, jusqu'à son décès, plusieurs générations d'artistes. Le Musée d'art contemporain de Montréal a tenu une exposition rétrospective de ses gravures en 1974.
Ses œuvres sont présentes dans les plus grandes collections aussi bien au Canada qu’à l’étranger.
Stephanie russ
Du mardi 4 novembre 2014 au samedi 3 janvier 2015.
Vernissage le jeudi 6 novembre 17h30.
exposition i was walking
Cette série de travaux cherche à décrire un regard sur ce qu'est difficile à voir dans la nature et même existe sans être vu. Par exemple, j’étudie les ombres et les reflets de la pluie sur l’asphalte. Ces reflets sont là mais non observes. Je suis fascinée par le choix que nous avons de favoriser une chose plutôt qu’une autre. Le focus de cette oeuvre se porte justement sur le choix que nous avons de savoir quoi ou oie regarder.
Dans L’oeuvre intitulée:” Weather series”, des cartes du climat Canadien sont insérées dans des formations de nuages. Ces formations illustrent les différents niveaux du mouvement des systèmes climatiques et les enjeux qui se jouent dans le ciel.Je cherche à comprendre comment nous expérimentons notre environnement et comment cultiver l’espoir de prédire et de saisir ses pouvoirs inconnus.
nancy lambert
Exposition du mardi 2 septembre au 25 octobre 2014.
Vernissage le jeudi 4 septembre à 17h30.
Dans le cadre du partenariat avec la BIECTR, l’Atelier-Galerie A.Piroir a l’honneur d’accueillir l’artiste québécoise Nancy Lambert pour une résidence d’artiste ainsi qu’une exposition solo.
Sélectionnée parmi les lauréats du Grand Prix de la Biennale, du Prix Banque Nationale, du Prix Télé-Québec et les récipiendaires des mentions honorables, Mme Lambert est invitée à présenter une exposition individuelle. Pour donner suite à une résidence d’artiste qui débutera le 25 avril 2014, cette exposition permettra au public montréalais de découvrir un corpus plus complet de l’artiste tout en offrant une étendue du rayonnement de la BIEC.
Cette artiste nous inspire par sa pratique de la gravure actuelle, qui est caractérisée, entre autres, par l’intégration de l’image numérique photographique avec des techniques traditionnelles de gravure par eau-forte. L’AGAP étant toujours à la recherche du renouvellement dans l’art de l’estampe, est très heureux d’offrir cette résidence/exposition à Mme Nancy Lambert et d’aider dans le développement de la création et du rayonnement de l’art d’estampe contemporain.
exposition la vie est un rêve
Je suis toujours à la recherche de petites choses qui normalement passent inaperçues ou qui sont cachées, invisibles ou inconnues. Je ramasse, examine, organise. Je joue avec les apparences qui se présentent à moi et mon plaisir est de les mettre à jour et, si l’occasion se présente, de raconter leurs histoires. Souvent, alors, mon œuvre inclut les paroles comme texte, comme poème ou comme titre.
Ma pratique de la gravure actuelle, qui est caractérisée, entre autres, par l’intégration de l’image numérique photographique avec des techniques traditionnelles de gravure par eau-forte, me permet de traduire un peu la sensation d’être immergée dans un monde en mouvance. Je me sens confrontée par son immense richesse et aussi par son insaisissabilité. La possibilité de faire de multiples constats du même sujet me donne l’impression de pouvoir mieux participer à la réalité de cette chose. Le succès est toujours momentané et très partial. Sans doute c’est l’impossibilité de rendre compte de mon expérience du monde qui est la motivation qui me garde sur le chemin. Alors, c’est les apparences qui me tiennent dans cette démarche d’essais et d’erreurs et les moyens restreints de papiers, de plaques, de vernis et d’encres m’enracinent.
La suite « Social Media : Out of the Box », dont sept (7) gravures ont été exposées à la Biennal Internationale de l’Estampe Contemporain de Trois-Rivières 2013, raconte multiples facettes d’un interface entre l’œuvre et son publique. Pour l’aficionado de l’art, elle se prête bien à une lecture humoristique.
La suite de gravures en eau-forte que je veux réaliser pendant la résidence Atelier-Galerie Alain Piroir en 2014 sera la continuation d’un thème que j’ai abordé pour la première fois en 1964. À l’époque, c’était deux jeunes garçons avec les pieds dans l’eau pour chercher des palourdes qui a attiré mon attention et depuis, le sujet de personnages à la plage a prit la forme d’un ensemble d’esquisses que je n’ai jamais pu achever. J’intitule la suite « La vie est un rêve » car il me semble que dans la dichotomie « conscience – inconscience » c’est plutôt l’inconscience qui mène nos vies et cette série d’images pourra me donner l’occasion de travailler, d’une façon ludique, le personnage mythique contemporain.
bio abrégée
Nancy Lambert a étudié la gravure à L’école des beaux-arts dans l’atelier d’Albert Dumouchel et a perfectionné différentes techniques dans l’atelier de Yves Gaucher à Sir George Williams University. Par la suite, elle a travaillé dans l’atelier de Pierre Ayot chez GRAFF. Elle détient une Maîtrise en éducation artistique et un Doctorat en Philosophie de l’Université Concordia. Maintenant retraitée de l’Université de Montréal, ou elle a travaillé pendant trente années en tant que formateur des maîtres en arts, elle poursuit son intérêt pour la gravure en s’impliquant dans des projets et des expositions locaux et à l’étranger.
Ma pratique de la gravure me permet de traduire un peu la sensation d’être immergée dans un monde en mouvance qui me confronte par son immense richesse et aussi son insaisissabilité. C’est, alors, les apparences qui me tiennent dans cette démarche d’essaie et d’erreur et les moyens restreints de papiers, plaques, vernis et encres qui m’enracinent.
Andréanne bouchard
Exposition du mardi 24 juin au samedi 23 août 2014.
Vernissage le jeudi 26 juin à 17h30.
exposition espace et divagation
Par le biais du dessin et de l’art imprimé, je m’amuse à explorer différents traitements picturaux et spatiaux. Mon travail s’effectue de façon spontanée; les images se construisent progressivement, parfois avec l’amalgame des techniques utilisées et les accidents qui surviennent. Ces imprévus font parties intégrantes de mon processus car ils m’obligent à analyser constamment ce qui se propose, à jouer/déjouer. Je trace, imprime, découpe, accumule, juxtapose, multiplie et colore.
Mon environnement au quotidien est une prémices à ma pratique: les espaces, un mot, un objet, les gens, les sentiments, une tache sur un bout de papier, un motif ou une couleur sont autant d’éléments qui stimulent mes perceptions. Un ton ludique et loufoque prédomine dans mon travail. Je redéfini, réorganise, dénature et réinterprète.
bio abrégée
Andréanne Bouchard est originaire de Causapscal, petit village situé au cœur de la Vallée de la Matapédia. Bachelière en Arts visuels et médiatiques, sa pratique se défini à travers l’art imprimé, le dessin et le collage. Son travail a été présenté en 2013 lors de La Biennale internationale d’estampe contemporaine de Trois-Rivières. En 2012, une exposition solo, réalisée au Centre Elgar de L’île des Sœurs intitulée Chez-toi, chez-moi, quelque part, répertoriait un ensemble d’œuvres inspirées des lieux habités par l’artiste. Tout récemment elle proposait Champ de cornets, installation participative réalisée à Arprim lors de la Nuit Blanche à Montréal. Intéressée autant par l’œuvre picturale que par une approche plus démocratisée de l’édition, elle poursuit sa production en art imprimé à l’Atelier Graff depuis 2005.
Guillaume brisson-darveau
Exposition du mardi 8 avril au samedi 7 juin 2014.
Vernissage le jeudi 10 avril à 17h30.
exposition la méta-guerre des étoiles
Guillaume Brisson-Darveau pratique la sérigraphie, la vidéo, la sculpture et l'installation. Sous le couvert de représentations ludiques et colorées d'éléments issus de la culture populaire, ses œuvres pointent les absurdités de la société contemporaine occidentale. Il reproduit dans des matériaux récupérés se trouvant à sa portée, des engins motorisés, des bonbons démesurés, des missiles et d’autres objets modernes avec une esthétique simpliste inspirée des jeux vidéo. Brisson-Darveau les détourne de leurs significations premières pour évoquer les paradoxes de la surabondance, du capitalisme et de l'excès lorsqu’ils sont valorisés par un monde où les inégalités perdurent.
Dans « La Méta-Guerre des étoiles », Brisson-Darveau nous propose une série de matrices gravées faisant référence à une visualisation réalisée enfant, pour renforcer son système immunitaire affaibli par un problème de santé. Durant cet exercice, il imagine ses globules blancs comme une armée puissante de vaisseaux spatiaux.
bio abrégée
L’artiste Montréalais détient une maîtrise en arts visuels de l’Université Laval (2009). Il vient de présenter en janvier dernier, en collaboration avec l’artiste Pascaline Knight, Le Grand Dérangement/The Big Clean-Up à Open Studio, Toronto. Sa pratique solo l’amènera en Belgique en 2014 pour une résidence de production au Frans Masereel Centrum grâce au support du Conseil des arts et lettres du Québec.
DÉPARTEMENT D’IMPRESSION DE L’UNIVERSITÉ CONCORDIA
Exposition du mardi 25 mars au samedi 5 avril 2014.
Vernissage le jeudi 27 mars à 17h30.
EXPOSITION COLLECTIVE DES ÉTUDIANTS DU DÉPARTEMENT D’IMPRESSION DE L’UNIVERSITÉ CONCORDIA.
Les étudiants du groupe de l’université Concordia présentent le résultat des recherches effectuées dans le cadre d’un cours donné par Stephanie Russ aux étudiants en fin de baccalauréat.
georges visat
Exposition du mardi 18 février au samedi 22 mars 2014.
Vernissage le jeudi 20 février à 17h30.
bio abrégée
Georges Visat découvre la gravure, à 14 ans, dans l’imprimerie parisienne du maître imprimeur Léon Isidore où il devient apprenti. Quelques années plus tard, Georges Visat deviendra le plus formidable graveur du siècle dernier et l'incontournable compagnon de route des surréalistes, mouvement dans lequel il a joué un rôle important.
En effet, dès 1949, il a collaboré étroitement avec Max Ernst, l'initiant aux différentes techniques de la gravure sur cuivre, créant même de nouveaux procédés. Leur indéfectible amitié ne s'est jamais démentie, de même que celle avec Roberto Matta.
La liste est longue des autres artistes qui recherchèrent une collaboration avec Georges Visat : Braque, Chagall, Miro, Léger, Giacometti, Man Ray, Bellmer, Magritte, Tanning et Francis Bacon pour ne citer que les plus grands et avec qui il écrivit les plus belles pages de l'édition surréaliste.
En 1988, il publiera « Voyages extra-terrestres d’un naïf » dont il a également écrit les textes.
« Dans mes rêves éveillés, je parcours par la pensée l’Infini. La plus grande vitesse est l’immobilité. L’univers est fermé, il n’est pas unique. Dans mes promenades, j’atterris sur d’autres planètes ».
Georges Visat 1988
livres d’arts
Exposition du mardi 7 janvier au samedi 15 février 2014
Vernissage le jeudi 9 janvier à 17h30.
SÉLECTION de l’atelier-galerie A. piroir
Exposition du mardi 26 novembre au samedi 28 décembre 2013.
Vernissage le jeudi 28 novembre à 17h30.
Nous avons sélectionné une quinzaine d'œuvres parmi notre collection qui compte environ 3 000 copies d’atelier. Cette exposition est composée d’estampes de Louis-Pierre Bougie, Marc Garneau, Harlan Johnson, Lucie Jolicoeur-Côté, Francine Simonin et François Vincent.
pascaline knight
Exposition du mardi 15 octobre au samedi 23 novembre 2013.
Vernissage le vendredi 18 octobre à 17h30.
exposition
Si j’observe une chose relativement petite, est-elle affectée par mon observation? Suis je en train d’observer l’objet? ou l’effet qu’a mon observation sur lui? Où se situe la notion de réalité et matérialité dans ce contexte? Le lien entre le temps et l’espace devient élastique. La réalité solide et objective aussi prend un virage. Si nos pensées ne se voient pas à l’oeil nu, comment affectent-elles notre rapport à la réalité dans le quotidien? Je me penche sur le constant flot du changement, d’un moment qui imperceptiblement s’ajoute à l’autre. Je découpe des mots, des images et j’en laisse émerger une autre lecture.
brandon gunn
Exposition du mardi 3 septembre au samedi 12 octobre 2013.
Vernissage le jeudi 5 septembre à 17h30.
exposition
Dans mon travail, les formes, les couleurs, les surfaces, les détails et même leur absence invite le regard tout en confrontant le spectateur aux notions et aux interprétations préconçues des formes. Les formes ne sont pas reconnaissables, mais les espaces dans lesquels ils sont présentés sont fidèles à la réalité et le tout crée une hypersensibilisation des limitations de la vie de tous les jours. La signification que l’on attache aux expériences se trouve ni complètement dans la réalité, ni complètement dans l’imaginaire, mais bien entre les deux. C’est dans cet espace entre les choses ou la raison, la perception et l’imagination se rencontre, et où l’on découvre ce qui est mystérieux et sans fin, un espace transcendental.
Hélène latulippe
Exposition du mardi 9 juillet au samedi 31 août 2013.
Vernissage le jeudi 11 juillet à 17h30.
Exposition broderie sur lignes de code
Mon travail pose un regard sur le passage de l’homme. J’en cherche les réminiscences, les façonne, en extrait une émotion avec laquelle le spectateur peut s’identifier. Répondant à mon attrait pour la matière et au plaisir de faire des marques, j’élabore mon vocabulaire autour d’une forme simple, d’une couleur en aplat et d’un processus basé sur la répétition du geste.
À première vue, toutes les lignes se ressemblent. Pourtant, lorsqu’on s’en approche, chacune d’elle dévoile sa construction particulière, livre sa propre poésie. À chacun revient le plaisir d’imaginer ses secrets et de lui attribuer un sens.
Dans cette nouvelle série, intitulée « Broderie sur lignes de code », Hélène Latulippe s'intéresse aux émotions et leurs impacts sur la cartographie de la mémoire.
Inspirée par les écrits de Joan Gibbons et de Marcel Proust, elle pose un regard sur le cerveau et sa capacité d’emmagasiner, à travers nos sens, des faits marquants. Pour formuler ce vocabulaire visuel unique, elle emploie la technique à la cuillère, méthode lui permettant d’imprimer minutieusement chaque trait sur le papier. Son geste répétitif nécessite une attention particulière et devient méditatif. L’artiste créé à la manière d’un rituel. Chaque ligne qu’elle inscrit représente une phrase de l’histoire. Elle laisse au spectateur le plaisir d’en être le narrateur.
En observant les lignes au caractère répétitif, le spectateur prend conscience de la constance et de l’irréversibilité du temps qui passe. Il réagit à la simultanéité de ses émotions et aux évènements percutants de sa vie. En examinant de plus près les inscriptions, il observe qu’elles ne sont pas parfaites, mais difformes et variables comme notre mémoire. Ces irrégularités le placent devant l’essentiel : choisir de s’ouvrir pour accéder aux trésors cachés dans ses souvenirs.
Hélène Latulippe puise dans sa nature sensible et curieuse pour exprimer le côté doux et réconfortant de la mémoire émotive. Elle tire son inspiration de son intérêt profond pour la condition humaine et le fonctionnement complexe de la mémoire. Chacune de ses œuvres nous incite à revisiter nos souvenirs. La série traite également de l'évolution de l’individu et de son retour à ses instincts. Dans sa dernière pièce, Ligne de conduite, le papier washi japonais remplace le papier kraft illustrant la possibilité pour l'homme d'évoluer et de changer en choisissant de se faire face.
Mirka Parenteau
Historienne de l’art
joani tremblay
Exposition du mardi 28 mai au samedi 6 juillet 2013.
Vernissage le jeudi 30 mai à 17h30.
Joani Tremblay est née à Montréal,Canada. Depuis son enfance, un vif intérêt s’est développé vis-à-vis les arts et le design. Après avoir étudié le design graphique, elle a entrepris un baccalauréat en arts visuels à l’université du Québec à Montréal. Dans ses oeuvres récentes, elle entama une recherche vers la compréhension de l’idée de la répétition avec un montant significatif de travail délicat et répétitif fait à la main. En simultané, la recherche se développa vers une simplification picturale proche de l’abstraction. Ces compositions créées à la manière de la nature donneront des images comparables au biomorphisme, à la topographie ou même aux structures cellulaires.
Nathalie Ampleman
Exposition du mardi 9 avril au samedi 25 mai 2013.
Vernissage le jeudi 11 avril à 17h30.
À travers l’exploration de techniques alternatives d’estampes photographiques, tel que le cyanotype et la gomme bichromatée, Nathalie Ampleman explore leur mise en espace. Son imagerie révèle l'impermanence des croisements entre l’environnement, le règne animal et l'humain. Marquées par des références artistiques, ses œuvres deviennent des allégories à notre monde inscrites par la matérialité de son processus créatif.
DÉPARTEMENT D’IMPRESSION DE L’UNIVERSITÉ CONCORDIA
Exposition du mardi 26 mars au samedi 6 avril 2013.
Vernissage le jeudi 28 mars à 17h30.
EXPOSITION COLLECTIVE DES ÉTUDIANTS DU DÉPARTEMENT D’IMPRESSION DE L’UNIVERSITÉ CONCORDIA.
Les étudiants du groupe de l’université Concordia présentent le résultat des recherches effectuées dans le cadre d’un cours donné par Stephanie Russ aux étudiants en fin de baccalauréat.
Shawn Reynar
Exposition du mardi 5 février au samedi 9 mars 2013.
Vernissage le jeudi 7 février à 17h30.
Dans mon travail, j’explore l’étiologie des maladies neurologiques qui ont un impact sur la coordination motricenécessaire à la vie quotidienne ainsi que l’accomplissement des tâches banales. La maladie génétique du «tremblement familial» qui cause un tremblement des mains m’intéresse particulièrement puisqu’elle touche ma famille. Les causes de cette condition sont nébuleuses, et pour mesurer l’intensité des tremblements, on évalue la qualité des dessins et de l’écriture des patients dans différentes conditions. Dans mon travail, j’emploi ces test rudimentaires comme point de départ pour explorer l’idée du «tremblement».
grande vente sur les éditions
Exposition du mardi 4 décembre au samedi 29 décembre 2012.
Vernissage le jeudi 6 décembre à 17h30.
Grande vente -50% sur les éditions de l'Atelier-Galerie A.Piroir
Personne responsable Mme Agathe Piroir.